Il arrive des moments dans la vie où nous prenons du recul. Nous regardons la vie que nous avons menée jusque-là et nous nous demandons pourquoi nous sommes ici. Quel est le but de notre existence ? C’est assez normal de nous poser ces questions du moment où nous avons pris l’habitude d’être constamment occupés sans même prendre le temps de nous arrêter pour nous recentrer. Voici cinq habitudes de la philosophie bouddhiste qui vous permettront de retrouver ce bonheur intérieur et d’expérimenter une certaine joie de vivre à chaque instant.
Sommaire
1- Faire une seule chose à la fois
La première habitude bouddhiste à adopter est de se concentrer sur une seule chose à la fois. Cela peut paraître simple, mais c’est en réalité assez technique et peut se révéler très compliqué parce qu’on n’a pas pris cette habitude. La plupart d’entre nous aiment faire plusieurs choses à la fois, pensant pouvoir aller plus vite, mais cela ne demeure pas moins qu’une erreur.
En effet, le cerveau humain n’est pas capable de faire deux choses simultanément. Notre attention se place sur une seule chose à la fois, mais elle peut changer d’objet tellement vite qu’elle nous donne l’impression de pouvoir faire plusieurs choses en même temps.
Des études scientifiques ont montré que le fait de déplacer toute son attention sur une seule chose à la fois procure une sensation de bien-être. En effet, en vous concentrant sur une seule chose, vous ne vous focalisez que sur cette chose et vous ne pensez donc plus à tous vos problèmes. Vous vivez le présent et ainsi, les soucis du futur et les remords du passé disparaissent.
De plus, si vous mettez toute votre attention sur une seule activité à la fois, vous vous rendez compte que vous l’accomplissez beaucoup mieux et plus rapidement. Vous serez donc fier de vous-mêmes d’avoir fait quelque chose de façon bien et vite.
Voici une manière pour mettre en pratique cette habitude : lorsque vous mangez, focalisez-vous sur le goût des aliments, leurs textures, leurs odeurs, etc. Rappelez-vous, une seule chose à la fois !
2- Lâcher parfois prise sur les événements
La deuxième habitude de la philosophie bouddhiste à adopter pour une vie épanouie est de lâcher prise sur le contrôle qu’on essaie souvent d’avoir dans des situations ; on n’en a aucun d’ailleurs. Souvenez-vous juste que tout est éphémère. Du goût du bonbon que vous avez à la bouche aux sentiments de cette personne à votre égard, rien n’est permanent. La seule chose qui est permanente, c’est le changement.
C’est donc une erreur de vouloir s’attacher aux objets et aux personnes en pensant qu’ils seront toujours présents. Cela est complètement faux et sera la cause d’un sentiment de mal-être intérieur dès qu’ils ne seront plus là. Le fait de prendre conscience de cela vous évitera de souffrir et vous permettra d’expérimenter la joie intérieure à chaque instant.
3- Ne pas posséder plus que ce dont on a besoin
La troisième habitude à adopter pour expérimenter cette joie intérieure selon les bouddhistes est de ne pas posséder plus que ce dont on a besoin. En général, on a le désir de posséder quelque chose pour deux raisons :
- Le besoin
- Et l’envie.
Il y a bien une différence entre ce dont on a besoin et ce que l’on souhaite posséder. Beaucoup d’entre nous souhaitent plein de choses qui vont juste nous procurer le plaisir d’un instant.
Ainsi, nous avons tendance à rechercher le plaisir matériel au détriment de notre propre bonheur. En cherchant à posséder tel ou tel objet, inutile à notre bonheur et à notre épanouissement, nous créons avec cet objet un attachement qui pour revenir au point précédent créera un mal-être lorsqu’il ne sera plus là.
En ne possédant que ce dont vous avez besoin, vous vous attachez moins au monde matériel, très susceptible de disparaitre d’un jour à l’autre et de vous laisser ainsi dans un mal-être certain.
4- Vivre comme si on allait mourir demain
La quatrième habitude bouddhiste à adopter, l’une des plus importantes, est de vivre comme si l’on allait mourir le jour d’après. C’est bien la vérité, nous allons tous mourir. Notre existence dans ce monde est limitée.
Pour beaucoup d’entre nous, la mort est un sujet tabou. Mais si l’on prenait vraiment conscience que notre existence est limitée, alors notre quotidien changerait totalement. Les preuves sont d’ailleurs évidentes. Par exemple, est-ce qu’on continuerait ce travail qu’on n’aime pas ? Ou est-ce qu’on repousserait cette tâche pour demain alors qu’on pouvait l’accomplir aujourd’hui ? Vivre comme si on allait mourir demain permettra de profiter de l’instant présent et d’accomplir ce qui est primordial pour nous.
5- Consulter sa santé mentale
Enfin, la dernière habitude à adopter selon la philosophie bouddhiste est de prendre le temps de consulter sa santé mentale. Il y a bien un proverbe qui dit :
La santé, c’est un esprit sain dans un corps sain.
Nous allons chez des médecins pour notre santé physique, lesquels nous donnent des médicaments si jamais on présente des symptômes de maladie. Mais ce qui est largement oublié, c’est que les symptômes physiques que l’on ressent sont reliés à notre santé mentale. Une belle preuve est l’utilisation du placebo en pharmacie.
Ainsi, quelqu’un qui souffre de tension ou de problèmes cardiaques par exemple, est sûrement une personne stressée le clair de son temps. Il convient donc de s’arrêter de temps en temps pour revenir à soi-même et se demander comment on se sent. Lorsque la réponse à cette question est « mal », « triste », « en colère », il suffira de découvrir la raison de ce mal-être. Lorsque vous découvrez la raison, changez cette chose qui fait en sorte que vous ne vous sentez pas bien. Si c’est votre travail, changez-le, si c’est votre environnement changez-le, etc. Et rappelez-vous que l’existence est impermanente et limitée. Cela vous aidera à passer à l’action plus rapidement.